Ecole de <nima suite

21 février 2012

Accra accueil qui est une association française a décidé d'aider cette école qui donne des cours en français, vu la provenance de beaucoup d'enfants qui la fréquentent.

Présentation d’ « Anani Memorial International School » (AMIS)

AMIS est une école privée située dans le quartier défavorisé de Nima, à Accra.Elle a été créée en 1975 à l’initiative d’ un homme : Mr Yaw Anane Nager dans le but d’offrir un lieu d’éducation aux enfants de ce quartier qui n’ont pas accès aux écoles gouvernementales situées trop loin ou trop onéreuses.L’école ne fonctionne que par fonds privés (dons d’associations ou de particuliers) et avec la contribution des familles. Pour ces dernières, les frais s’élèvent à 35Ghc par trimestre (environ 17 euros, soit la moitié de ce qui est p demandé dans les écoles publiques), et la possibilité de payer à la semaine, voire à la journée, ou de ne pas payer du tout en cas extrême d’enfants orphelins ou dont les parents sont dans une situation difficile.L’école est indépendante de tout parti politique ou confession religieuse.Les enfants sont accueillis dés l’âge de 1 an et demi jusqu’à 11 ans. Ils sont actuellement 150 à y être scolarisés. L’école suit les programmes ghanéens , le cursus comprend 10 classes et les enfants terminent avec un diplôme leur permettant de poursuivre dans l’enseignement secondaire.La journée commence à 8h et se termine à 15h, avec une pause à midi au cours de laquelle ils sont nourris.Par ailleurs, l’école a développé un partenariat avec l’école française Jacques Prévert car de nombreux enfants sont issus de pays francophones (Mali , Togo, et Burkina Faso), ce quartier étant historiquement un lieu d’accueil pour les migrants du Sahel.Le partenariat consiste à mener ponctuellement des évènements pédagogiques communs (rencontres sportives, dictée géante, jeux mathématiques) et à ceder des anciens manuels et fournitures scolaires. Pour ces enfants francophones, le programme suivi correspond au systeme togolais et le cursus est validé toutes les fins d’annee par des « inspecteurs » togolais.