Ecole de Nima ( suite et fin....)

L'école française d'Accra aide aussi cette école. Elle vient de leur donner du matériel tables, chaises , tableaux noirs qu'elle n'utilisait plus. Elle a aussi donner du matériel, des brochures "Bordas" pour CP ,CE, ou CM.

Le problème avec les brochures françaises est qu'elles ne sont pas du tout adaptées à un environnement africain. On parle de saisons, d'hiver, de neige, les fruits sont inconnus en Afrique, les problèmes, les jeux des enfants ne sont pas les mêmes. Cela est difficile, car on doit beaucoup expliquer et je ne crois pas qu'ils puissent vraiment comprendre.

J'ai découvert à la librairie de l'Alliance française le matériel de l'enseignement du français au Togo et oh miracle, toutes les histoires, les dessins sont adaptés à l'environnement.

Depuis je fais des photocopies et nous travaillons à partir de ces histoires. Mais j'envisage d'acheter ce matériel à 15 exemplaires. Si je trouve où l'acheter....En Afrique, rien n'est simple.

Ces temps, nous avons découvert l'histoire de 2 enfants Aliou et Macoco qui ont reçu une lettre d'Europe. Alors j'en profite pour amorcer une petite correspondance avec une classe suisse.....Cela ne va pas durer , car le courrier passe difficilement. Ici, il n'y a pas de courrier délivré, les facteurs n'existent pas.... Mais aussi longtemps que je suis en Afrique, je ferai l'intermédiaire. Mais si ils recevaient seulement une seule lettre, je trouve que cela serait merveilleux.... Alors je cherche une maîtresse qui m'aiderait....

    

Voilà pour l'école de Nima. Il y a encore beaucoup à faire. Le directeur a ouvert une nouvelle école en dehors d'Accra. Il me sollicite pour aller la visiter. Il a besoin de fonds et sollicite les expatriés c'est de bonne guerre....

De même, beaucoup de parents d'enfants n'ont pas l'argent pour payer l'école, même si cela est moins que dans l'école publique.La semaine passée, il me disait que les enseignants n'avaient pas été payés et que l'argent rentrait difficilement. Le directeur a des scrupules de refuser les enfants qui ne paient pas, car s'ils ne sont pas à l'école, ils traînent dans les rues et.....bonjour la délinquance.

Vous voyez cela occupe et surtout interpelle.....que pouvons nous faire encore.....?